Résumé : |
En 2019, l’excédent brut d’exploitation par actif non salarié des exploitations agricoles de France métropolitaine baisse de 1,4 %, en réel, par rapport à 2018 pour s’établir à 54 720 euros en moyenne. Cet excédent brut diminue pour les exploitations de céréales et oléoprotéagineux, la viticulture, les élevages de bovins viande, ceux d’ovins-caprins et la filière avicole. En revanche, il augmente pour les autres grandes cultures, le maraîchage et l’horticulture, les productions fruitières, les élevages de bovins laitiers et surtout pour les productions porcines qui bénéficient d’une envolée des cours mondiaux et d’une forte demande sur le marché international. Au-delà de cette grande diversité des situations selon les orientations productives, la diminution moyenne des résultats économiques de l’agriculture française en 2019 induit une baisse des ressources disponibles de 3,6 % par rapport à 2018 et une légère contraction des investissements (-0,2 %). Il n’inverse toutefois pas la tendance de ces dernières années au désendettement des structures agricoles (- 1 point par rapport à 2018 pour un taux d’endettement 2019 qui s’établit à 41 %). |